Rosa centifolia
Cet hybride est issu de plusieurs génomes, R.gallica, R.moschata, R.canina et R.damascena. Il a vu le jour en Hollande au début du XVIème siècle et a été très utilisé pour la qualité des ses essences (en Hollande au XVIIIème siècle puis en France dès le XIXème siècle). La rose aux "cent-feuiiles" de Théophraste (372-287 BC) et de Pline l'Ancien (23BC-79AC) serait plutôt à rapprocher de rosa x damascena.
Appelée aussi « Rose de Mai », « Rose Chou », Rose de Batavie » et « Rose de Provins)», elle est encore très utilisée à Grasse et au Maroc pour la parfumerie. Variété non remontante, elle ne fleurit en effet qu’au mois de mai.
Très drageonnant, ce buisson est haut d’1 à 2.50 mètres, avec des tiges arquées et épineuses. Les feuilles sont de 45 à 7 folioles vert grisâtre. Les fleurs globuleuses, aux nombreux pétales imbriqués de couleur rose, exhalent un parfum doux et sucré.
De nombreux variétés de « centfeuilles » sont encore cultivées, dont Rosa x centifolia Pomponia (Pompon de Meaux), Rosa x centifolia Major (la Rose des Peintres), Rosa x centifolia cristata (Chapeau de Napoléon) mutation proche des mousseux, Rosa x centifolia Parvifolia (Pompon de Bourgogne), Rosa x centifolia Variegata (Vibert 1835), « Tour de Malakoff » (Pastoret 1956), Rosa x centofolia sancta ou richardii (la Rose de Saint Jean), « Petite hollande » ou « Pompon des Dames », etc.